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L'agaric jaunissant
Toxique
(agaricus xanthoderma)
Synonyme : Psalliote jaunissante
L'agaric jaunissant pousse en troupes nombreuses à la suite des premières chaleurs, une dizaine de jours après des précipitations importantes.
Il apparaît dès fin mai quand les conditions de chaleur et d'humidité lui sont favorables. Il pousse souvent en cercles de plus en plus larges, autour des habitations, dans les terrains bien fumés.
Les non initiés le confondent parfois avec le rosé des prés ; à première vue, leurs chapeaux se ressemblent effectivement, mais celui de l'agaric jaunissant a davantage l'aspect un casque. Il s'étale ensuite très largement et peut prendre des dimensions impressionnantes. Attention tout de même : sous le chapeau, pour le rosé comme pour le jaunissant, les lames sont teintées d'un même rose chair très franc, Et elles noircissent de façon identique avec l'âge.
Heureusement, un détail le différencie nettement de l'agaric champêtre : la chair jaunit franchement à la cassure. Et l'odeur fort désagréable qui en ressort évoque l'iode.
L'agaric jaunissant est impropre à la consommation ; outre son odeur insupportable, il est toxique et de ce fait provoque de désagréables indigestions. En somme, l'agaric jaunissant est bon... à regarder, surtout à maturité.