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*** Le coprin chevelu (coprinus comatus)
Le coprin chevelu croît dans les endroits fumés ou riches en humus, dans les jardins, autour des maisons, dans les annexes humides, sur les organismes en décomposition... Il est peu commun en Cévennes. Jeune, son chapeau se présente sous une forme cylindrique allongée ; il est recouvert de mèches tombantes. Le pied s'allonge, pelucheux lui aussi. Il est temps de le cueillir, sa vie est éphémère, car le lendemain, il se décomposera en une masse d'encre déliquescente, tout en ayant relevé ses bords. En fait l'épaisseur du chapeau est infime, elle n'est composée que des lames épaisses. Il pousse parfois en troupes, la récolte peut s'avérer abondante. Il est plus courant en novembre. Il est conseillé de le faire cuire tout de suite ; son arôme est savoureux, il rappelle son cousin, l'agaric champêtre, par son arrière-goût de liège. Étant très léger et fragile, il diminue énormément à la cuisson, on n'en aura jamais de trop ! Il faut délaisser les spécimens qui commencent à vieillir, ils sont toxiques, en particulier lorsqu'on les consomme avec de l'alcool. Confusions : Attention : le coprin chevelu est le seul du genre à être comestible, les autres sont toxiques, en particulier le coprin noir d'encre.
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