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  L'amanite panthère  (amanita pantherina)

Très toxique

L'amanite panthère croît sur tous les terrains ; elle préfère cependant les litières épaisses et riches en humus. Elle est très commune dans nos bois et le long des lisières réchauffées par le soleil de fin d'été. Une nouvelle poussée est susceptible de se produire en arrière saison quand le temps est doux et humide. Elle a les mêmes exigences que le cèpe d'été, voilà pourquoi les deux espèces si différentes se tiennent souvent compagnie.

Amanite panthère et cèpe d'été in situ

Croissance : Jeune, l'amanite panthère est recouverte de multiples flocons qui sont les résidus de sa volve originelle.

Le chapeau, arrondi à sa naissance, s'étale ensuite pour finalement se creuser un peu. La cuticule est brune, tirant parfois sur le caca d'oie. Ses nombreux flocons peuvent disparaître après une pluie importante.

Le pied s'élance hors d'une volve qui reste apparente. Il conserve sur sa partie supérieure un anneau assez épais, souvent strié et ondulé.

L'amanite panthère peut être confondue avec la golmotte. Dans le doute, casser le chapeau ou le pied ; si la chair prend une teinte rosée, c'est une golmotte, si elle reste franchement blanche, c'est une amanite panthère ; les limaces laissent aussi des traces d'un rose vineux chez l'amanite rougissante. 

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